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24 € / 496 p. /  14 x 20,5 cm

ISBN : 978-2-493324-01-6

La Mémoire amputée

UN "CHANT-ROMAN" SUR UNE LIGNÉE DE FEMME BASSA, AU CAMEROUN

 

Préface : Hemley Boum

Illustration : Magali Attiogbé

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Ce « chant-roman », terme inventé par Werewere-Liking, est son histoire et celle d'une lignée de femmes bassa : une histoire violente et fascinante, célébrant la puissance créatrice des femmes.

C’est un récit initiatique poignant, l’histoire d’Halla Njoké, chanteuse-artiste camerounaise. C’est un roman pour toutes les femmes qui se sont tues ; un chant qui entend arracher au passé « quelques bribes d’une Histoire sans archives » - une Histoire des femmes et de l’Afrique, réduites au silence. 

Le livre commence alors qu’Halla est déjà vieille. Elle a pour projet d’écrire la vie de Tante Roz, femme admirable et généreuse, résistante au moment des guerres d’indépendance. Tante Roz se refuse cependant à lui livrer ses souvenirs. Ainsi commence l’incursion d’Halla dans sa propre mémoire, afin de livrer, en miroir de sa vie chaotique, celles de toutes les femmes de sa lignée...

Écrit en 2002 dans une langue maniée avec brio et invention, le livre reçoit le Prix Noma en 2005.

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Werewere-Liking

UNE ÉCRIVAINE PANAFRICAINE ET UNE ARTISTE MULTIDIMENSIONNELLE (1950-)​

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Née en 1950 à Bondè, au Cameroun, Werewere-Liking est une écrivaine prolixe en plus d’être une artiste pluridisciplinaire : peintre, chanteuse, chorégraphe et dramaturge. 

Installée en Côte d’Ivoire, elle fonde le village Ki-Yi M’bock en 1983, un centre dont la vocation est de former des jeunes aux métiers artistiques. Elle y pratique le théâtre-rituel, entre improvisation et rite sacré africain. Pionnière et d’une créativité sans cesse renouvellée, son œuvre tout entière s’inscrit dans un mouvement en faveur de la renaissance des arts en Afrique et d’une reconnaissance des cultures du monde noir.

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« Moi-même, j’ai relu récemment certaines choses que j’ai écrites il y a 40 ans et je me questionne ; est-ce le temps qui n’a pas passé, ou est-ce nous qui n’avons pas avancé ? Tant les problèmes restent les mêmes ! Comment donc continuer à rêver ? 

Or, sans rêve, sans désir, il n’y a pas d’art. J’ai l'habitude d’enseigner à mes jeunes en formation que l’art, c’est d’abord trouver des solutions au quotidien pour soi-même et son entourage. C’est avoir cette envie-là, d’abord. Rêver de solutions aux problèmes de nos quotidiens et créer sont indissociables. Si on ne rêve pas de résoudre les enjeux du quotidien, on ne peut pas avoir envie d’art. C’est lié. »

Werewere-Liking, entretien réalisé par Anne Bocandé, mai 2020

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« Finalement, le seul résumé de ce texte pour moi est dans son titre. Ce sont des miettes d’une « mémoire amputée », des bouts recollés à l’envers et à l’endroit dans la pure logique de « l’Absurde » que vit l’Afrique dans son histoire tronquée, muselée. La mémoire d’une fillette devenue femme sans savoir quand, pourquoi ni comment. L’histoire d’une femme devenue un symbole, par la force du destin, au-delà des choix. L’histoire d’une Afrique à qui l’on a volé la virginité et la maturité. »

Michelle Mielly, préfacière de l'édition originale

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La presse en parle :

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