17 € / 128 pp. / 14 x 16,5 cm
ISBN : 978-2-493324-04-7
Combien de cœurs
Mémoires d'une femme docteure
LE PREMIER ROMAN-MÉMOIRES D'UNE FIGURE DE PROUE DE L'ÉMANCIPATION
DES FEMMES DANS LE MONDE ARABE
Traduction : Fayza El Qasem
Postface : Rim Battal
Illustration de couverture : Kubra Khademi
- Collection Mémoires -
Publié en 1957 dans la presse égyptienne, ce premier roman inaugure les convictions qui traversent tous les livres de Nawal El Saadawi, alors âgée de vingt-six ans. Il est considéré comme une œuvre pionnière dans le féminisme arabe moderne.
Une jeune Égyptienne se heurte aux traditions et à sa famille lorsqu’elle choisit de faire carrière dans la médecine. Refusant de se soumettre à un mari et à tout ce que la société attend d’une femme, elle se coupe les cheveux et travaille avec acharnement dans un dispensaire. Les soins prodigués aux corps et aux âmes de ses patient·es l’amènent à construire les fondements d’une pensée rebelle et libre.
Nawal El Saadawi (1931-2021)
AUTRICE PROLIFIQUE, MILITANTE CONVAINCUE, MÉDECIN ENGAGÉE
Psychiatre de formation, militante féministe emprisonnée et contrainte à l’exil, écrivaine prolifique plusieurs fois censurée, Nawal El Saadawi est une figure égyptienne majeure de l’émancipation des femmes du monde arabe. D’elle, qui a osé parler la première des corps féminins et de sexualité, qui a dénoncé l’excision, le port forcé du voile et la violence de la société patriarcale, Margaret Atwood a dit :
« À une époque où personne n’en parlait, [Nawal El Saadawi] a exprimé l’indicible. »
Nawal El Saadawi dans son bureau au Caire, 2015
© David Degner / Getty Images
« Nawal El Saadawi a défié toutes les manifestations patriarcales. Elle n’en a redouté aucune, empruntant des voies scabreuses dans ses écrits, affrontant des combats féroces avec ses mots, brisant de cette manière toutes les chaînes. Ni la peur ni le désespoir ne sont parvenus à la décourager. »
Ranem Al Afifi, journaliste
« Elle était notre aînée. Celle qui avait montré la voie à des générations de femmes arabes engagées dans la lutte pour l’émancipation. [...] Toute sa vie, elle la consacrera à s’opposer aux discours de violence physique contre les femmes, leur infériorisation, leur condition de secondes. »
Fawzia Zouari, écrivaine, hommage dans Libération
Lauren Malka :